Les avocats de Warren Thomas dénoncent des accusations « fallacieuses » du SEFPO
Radio-Canada
Les avocats qui représentent l’ancien président du Syndicat des employés de la fonction publique (SEFPO) affirment que les accusations de détournements de fonds à l’encontre de leur client sont fausses. Le SEFPO demande près de 6 millions de dollars en réparation du préjudice.
Le syndicat affirme dans un recours en justice que l’ancien président Warren “Smokey” Thomas, l’ancien premier vice-président et trésorier Eduardo Almeida et l’ancien administrateur des services financiers Maurice Gabay auraient bénéficié de versement d’argent de l’organisation à des fins personnelles.
Ces allégations n’ont pas été prouvées en cour.
Jeffrey Kroeker et Frank Portman, qui conseillent Warren Thomas, ont indiqué mardi dans un communiqué que la déclaration devant la cour est truffée d’erreurs, de fausseté et d’allégations fallacieuses.
M. Thomas rejette les allégations à son encontre et entend défendre son nom, ajoutent ces représentants.
Ils ajoutent que M. Thomas a servi le SEFPO loyalement et avec fierté pendant 15 ans. Ils ajoutent que ce dernier avait une réputation de chef ferme, mais juste avec la réputation d’être honnête, attentionné et une personne qui mettait les intérêts des membres et du syndicat au premier plan.
Cela ne changera pas, affirment Jeffrey Kroeker et Frank Portman.
Par ses avocats, M.Thomas va étudier toutes les options légales qui lui sont possibles pour donner une réponse dans les plus brefs délais. D’ici que M. Thomas dépose une déclaration de défense, il ne fera pas d’autres commentaires à propos de ces accusations fallacieuses à son encontre, ou les intérêts politiques sous-jacents à ces dernières.
Eduardo Almeida et Maurice Gabay n’ont pas pu être joints pour commenter. Il n’a pas été confirmé qu’ils aient fait appel à des avocats ou présenté un énoncé de défense.