
Le sens du hockey, un sujet de discorde entre les dépisteurs
TVA Nouvelles
Personne ne doutait du sens du jeu de Lane Hutson, mais pour que le Canadien puisse le repêcher avec son 62e choix, plusieurs équipes de la LNH n’avaient visiblement pas constaté à quel point le QI hockey du jeune défenseur était exceptionnel, et qu’il allait compenser pour d’autres lacunes, comme son gabarit, bien sûr.
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C’est sans doute parce que le QI hockey d’un joueur n’est pas toujours facile à déceler. Notamment parce que la perception de cette caractéristique varie d’un dépisteur à l’autre, ou d’un entraîneur à l’autre. Au point où ce fameux sens du hockey est parfois un sujet de discorde entre recruteurs.
«On peut être cinq recruteurs et parmi nous, certains vont dire qu’un joueur a un sens du hockey et d’autres que non. C’est difficile, parce que ce n’est pas tangible. Ce n’est pas comme un jeune qui patine vite ou non», raconte l’un d’eux, qui travaille au niveau amateur pour un club de la LNH et qui a parlé au Journal de façon confidentielle.
«Parfois, je regarde les joueurs que repêche une équipe et je me questionne. Je me dis: “Voyons! Pourquoi est-ce qu’ils choisissent année après année des joueurs dans ce moule-là? Ces gars-là n’ont aucun hockey sense”», ajoute-t-il.

Les hockeyeurs qui représenteront leur pays aux Jeux olympiques de Milan-Cortina d’Ampezzo, en février prochain, devront, semble-t-il, s’adapter à une nouvelle réalité: la patinoire construite pour les épreuves de hockey serait plus petite que celles qui correspondent aux standards de la Ligue nationale de hockey.

Alexander Karmanov fait 7 pieds 3 pouces sur patins et ce n’est même pas une échalotte. À 17 ans, il pèse 280 lb. Mettons quand même une chose au clair, le plus grand hockeyeur au monde aspire à bien plus que devenir votre bête de cirque. Il est capable de jouer et il a une chance réelle de passer à l’histoire dans la LNH.











