Le retour du vrai Cole Caufield
Le Journal de Montréal
MONTRÉAL | Cole Caufield porte un chandail des Badgers du Wisconsin, son alma mater. Il se place devant son casier dans le vestiaire du Canadien et il reçoit les moqueries de Joel Edmundson puisqu’il replace ses cheveux avant de se faire bombarder pour une séance de photos.
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« Tu n’as pas besoin d’être le plus beau, tu es une étoile », lance Edmundson.
Il n’y a pas si longtemps, l’étoile de Caufield ne scintillait pas trop fort. Mais avec l’entrée en scène de Martin St-Louis, elle a recommencé à devenir bien brillante.
Depuis le 9 février, jour du congédiement de Dominique Ducharme, Caufield trône au sommet des pointeurs du Canadien avec 21 points (11 buts, 10 passes) en 16 matchs. Au cours de cette même période, il domine toutes les recrues de la LNH pour les buts et les points.
Installé à une table dans une pièce adjacente au vestiaire de l’équipe à Brossard après sa séance de photos, le numéro 22 offre une réponse des plus simples à la question suivante : est-ce le retour du véritable Cole Caufield ?
« Oui, lance-t-il en riant. Oui. »
Après le deuxième oui, il approfondit sa pensée.
Félix Auger-Aliassime a eu toutes les raisons de croire que sa folle et étrange épopée à Madrid, marquée par le forfait de trois de ses rivaux, se conclurait par le plus prestigieux titre de sa carrière. Mais le Québécois a finalement perdu sa première finale dans un Masters 1000 au terme d’une longue bagarre, dimanche.
Pendant cinq ans, entre 2011 et 2016, les titres de la catégorie Masters 1000 comme celui que tentera de ravir Félix Auger-Aliassime à Madrid, dimanche à compter de 12h30, ont été presque exclusivement remporté par les membres d’un quatuor de légende: Novak Djokovic, Roger Federer, Rafael Nadal et Andy Murray.