Le pari Sami Niku
Le Journal de Montréal
MONTRÉAL | Il n’y a pas si longtemps, on le décrivait comme un gros espoir des Jets de Winnipeg. À sa première saison en Amérique du Nord en 2017-2018, il a gagné le trophée Eddie-Shore, décerné au meilleur défenseur, en plus d’obtenir une place sur la première équipe d’étoiles de la Ligue américaine.
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Aujourd’hui, il veut profiter d’un second souffle pour enfin faire sa place dans la LNH. Son nom ? Sami Niku.
Niku a fait son entrée dans l’organisation du Canadien pratiquement dans l’anonymat.
Dans les premiers jours du camp, il a paraphé un contrat d’un an à deux volets avec le CH. S’il joue à Montréal, il gagnera 750 000$, mais s’il se retrouve avec le Rocket de Laval, il touchera un salaire de 425 000$. Le Finlandais a toutefois l’assurance de terminer l’année avec 475 000$ au minimum dans ses poches.
Quatre jours avant de s’entendre avec Marc Bergevin, le défenseur de 24 ans s’était retrouvé au ballottage. Il avait choisi de renoncer à la deuxième et dernière année de son contrat avec les Jets qui lui garantissait un salaire de la LNH à 750 000$.
Niku a donc renoncé à un salaire un peu plus élevé afin de repartir à zéro avec une nouvelle équipe dans la LNH.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.