Le chant du cygne pour Chloé Dufour-Lapointe?
Le Journal de Montréal
Les femmes seront à l’honneur, dimanche à Zhangjiakou, durant les finales de l’épreuve des bosses de ski acrobatique. Et pour Chloé Dufour-Lapointe, 30 ans, il pourrait s’agir de ses derniers moments olympiques.
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Médaillée d’argent à Sotchi, en 2014, Chloé a déjà gagné son pari en réussissant à se qualifier pour ses quatrièmes Jeux, ce qui représente un record canadien chez les femmes en ski acrobatique. Logiquement, l’athlète ne poursuivra pas sa carrière jusqu’en 2026 quand les Jeux olympiques auront lieu à Milan et Cortina d'Ampezzo.
Après la compétition masculine de samedi, où le Québécois Mikaël Kingsbury a obtenu une médaille d’argent, le Canada misera sur Chloé, mais aussi sur deux autres athlètes en début de journée.
Si Justine Dufour-Lapointe, avec une 10e position lors de la première étape des qualifications, a déjà son billet pour la suite, sa grande sœur Chloé tentera d’abord d’assurer sa place parmi les 20 finalistes. Sofiane Gagnon doit également passer par cette deuxième phase qualificative.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.