Le Canadien doit apprendre à gérer les risques, même en supériorité numérique
Le Journal de Montréal
NASHVILLE | La troupe de Martin St-Louis a plié l’échine contre les Panthers et le Lightning, mais avec un peu de chance et, surtout, une meilleure gestion des risques, elle aurait très bien pu surprendre les deux formations floridiennes.
• À lire aussi: David Savard a trop de valeur aux yeux des dirigeants du Canadien
Étrangement, c’est un but accordé alors qu’il jouait avec l’avantage d’un homme qui, dans chacune des deux rencontres, a coûté des points de classement au Tricolore.
Sur chacune des séquences, c’est un revirement causé à la ligne bleue adverse qui a permis à l’adversaire de créer l’égalité.
«C’est frustrant, car on en avait parlé avant le match contre Tampa, a raconté Mike Matheson. On s’est dit qu’il ne fallait pas que ça se reproduise. Parfois, le hockey peut être cruel et vous donner des leçons à la dure.»
C’est la réalité d’une jeune équipe, celle qui oublie parfois qu’il faut savoir choisir nos moments pour effectuer des jeux un peu plus à risque.
«Ça fait partie de l’apprentissage. Au début de la saison, si on m’avait dit que notre attaque massive accorderait 14 buts [elle est rendue à 11], mais qu’à la fin de l’année, elle aurait l’air de ce qu’elle est présentement, j’aurais payé cher», a soutenu St-Louis.
AUGUSTA | Un mot: impossible! Il n’est pas dans votre vocabulaire? Eh bien, pour le commun des mortels, il faut prier. Et fort. Car n’entre pas qui veut au Augusta National. C’est sur invitation seulement comme le confirme l’enseigne aux portes métalliques sur Washington Road. La règle vaut tant pour ceux qui souhaitent enfiler un veston vert que pour leurs invités.
AUGUSTA | Uno, si Tiger Woods est débarqué à Augusta pour le Tournoi des Maîtres, c’est qu’il croit encore viscéralement en ses chances. Il le répète depuis des années. S’il n’y croyait pas un tantinet, il n’y participerait pas. Deuzio, s’il y a une place sur terre où il peut encore gagner, c’est bien au Augusta National, un parcours qu’il connaît comme le fond de sa poche.
À défaut de participer aux séries, le Canadien risque inévitablement d’influencer le portrait des éliminatoires dans l’Association de l’Est. Quatre des cinq derniers matchs de la saison du Tricolore, dont celui de mardi soir face aux Flyers de Philadelphie, sont contre des clubs impliqués dans une lutte sans merci.
Il faudrait avoir la mémoire bien courte pour considérer le Québécois Mike Matheson parmi les 10 meilleurs défenseurs offensifs de la riche histoire du Canadien de Montréal. L’athlète originaire de Pointe-Claire ne fait pas moins partie des 10 différents joueurs du CH à avoir connu une campagne de 55 points ou plus en évoluant à la ligne bleue du Tricolore.