Le Canada pourrait être seul au sommet de son groupe
Le Journal de Montréal
Après avoir battu le Costa Rica 1 à 0 vendredi, le Canada tentera de finir l’année en beauté par une victoire contre le Mexique, mardi soir, et ainsi de se donner une chance d’avancer vers la Coupe du monde de soccer.
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L’unifolié est la seule équipe invaincue à mi-chemin du tournoi qualificatif, avec une fiche de trois gains et quatre verdicts nuls pour un total de 13 points. Les Mexicains et les Américains sont devant avec 14 points (4-1-2), l’avantage de l’écart de buts favorisant les États-Unis.
C’est donc dire qu’une victoire permettrait au Canada de dépasser le Mexique. Qui plus est, advenant une défaite ou un match nul des États-Unis contre la Jamaïque plus tôt en journée, la formation canadienne s’emparerait seule de la première position si elle défaisait le Mexique.
L’équipe de John Herdman tente surtout de s’éloigner du Panama, qui est au quatrième rang avec 11 points. Celui-ci reçoit le Salvador, qui est en avant-dernière place. Les Canadiens ne peuvent donc pas lever le pied de l’accélérateur.
Dans le Froid
Vendredi à Edmonton, l’état du terrain du Commonwealth Stadium était décourageant. Le ballon était extrêmement bondissant sur la surface synthétique. Il faisait frais, mais ça n’a pas ralenti les Costaricains. Les choses seront cette fois-ci différentes, car les Canadiens pourront profiter au maximum de leur décision de jouer en Alberta à la mi-novembre.
En plus des quelques centimètres de neige prévus, il fera un maximum de -4 °C en journée et un ressenti de -13 °C. En soirée, la température chutera à -16 °C.
Au Mexique, on estime qu’il s’agit d’une tactique déloyale. Mais ça fait partie des joies de la CONCACAF, dont le territoire s’étend du nord de l’Amérique jusque dans les Caraïbes.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.