La rumeur Patrick Roy à Montréal reprend de plus belle
Le Journal de Montréal
Le moulin à rumeur concernant une possible réunion entre le Canadien de Montréal et Patrick Roy tourne à une vitesse effrénée depuis dimanche.
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Selon des informations du quotidien La Voix de l’Est, situé à Granby, le propriétaire de la formation de la Belle Province Geoff Molson aurait rencontré l’ancien gardien de but vedette de l’équipe à deux reprises au printemps dernier, avant leur spectaculaire parcours éliminatoire. Les deux hommes se seraient rencontrés une fois à l’hôtel Hilton de Québec.
Ce n’est pas la première fois que le nom du Québécois est lié au Bleu-Blanc-Rouge, lui dont le nom est soulevé dès qu’il est question d’une possibilité de congédiement ou d’ouverture de poste, que ce soit pour être entraîneur-chef ou directeur général.
Roy a tenté d’améliorer ses chances de parvenir à ses fins, au mois d’avril, quand il a engagé l’agent Neil Glasberg, de l’agence PBI Sports. À l’époque, Glasberg avait toutefois assuré que cette association était plus qu’une simple tactique pour convaincre le Canadien, qu’il y avait 31 autres formations dans la Ligue nationale.
«Montréal a des problèmes alors tout le monde essaie de lire entre les lignes, avait lancé Glasberg, au moment de son union avec Roy. Ne vous inquiétez pas, je n’ai pas parlé à Geoff Molson. Notre but est simplement de regarder toutes les options qui se présentent. Dans ce milieu, la fenêtre d’opportunité est souvent petite, alors il fallait faire vite. De toute façon, si j’avais attendu à demain et que le Canadien avait perdu contre Calgary, ça aurait été encore pire.»
Du côté du directeur général actuel du Canadien, Marc Bergevin, ce dernier écoule présentement la dernière année de son contrat. Les nouvelles sur une possible prolongation de contrat se font d’ailleurs rares.
«Honnêtement, j’aime ce que je fais, j’adore être directeur général du Canadien de Montréal. C’est certain qu’il y a des hauts et des bas», avait déclaré un Bergevin émotif, lorsque questionné à savoir s’il se portait bien au moment de l’annonce du départ de Carey Price, qui a joint le programme d’aide aux joueurs de la Ligue nationale de hockey sur une base volontaire.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.