La relance culturelle d’Onyou Lee
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Après deux ans plus calmes en raison de la pandémie, l’agenda de l’altiste pigiste Onyou Lee s’annonce bien rempli d’ici la fin de l’été. Il fait notamment partie de l’Orchestre de la Francophonie pour la période estivale, ce qui le rapproche de son rêve d’intégrer un orchestre à plein temps.
Fraîchement sorti de l’Université, le musicien Onyou Lee profite au maximum de la relance culturelle postpandémique. Il multiplie les apparitions au sein d’ensembles et d’orchestres depuis le mois de mai.
«Pendant la pandémie, je priais pour pouvoir jouer seulement un spectacle, raconte-t-il. Et maintenant, je vais à la Place des arts presque chaque jour. J’en suis au point où je peux me considérer comme un musicien professionnel qui vit de son art, du moins pour l’instant.»
Cet été occupé arrive comme une récompense pour le musicien, qui demeure maintenant à Saint-Laurent, à la suite d’un parcours pour le moins atypique.
C’est seulement à l’âge de 14 ans qu’Onyou Lee a commencé à s’intéresser à la musique alors que sa mère lui a proposé de suivre des leçons de violon.
«Personne dans ma famille proche ou éloignée ne joue d’instrument, explique-t-il. Mais ma mère m’a dit que ce serait bien au moins d’essayer d’en apprendre un. J’ai tout de suite eu le coup de foudre.»
Malgré son amour pour cet instrument, ses débuts tardifs ont joué en sa défaveur lorsqu’est venu le temps de faire des études supérieures en musique.