La FTQ part en guerre contre le gouvernement caquiste
Le Journal de Montréal
Un gouvernement arrogant, antidémocratique, anti-travailleurs et déconnecté du monde ordinaire. Le plus gros syndicat du Québec n’y va pas avec le dos de la cuillère pour critiquer la CAQ dans une nouvelle pub radio.
« On est déçus de ce gouvernement-là. Son bilan n’est pas à la hauteur pour des gens qui se disent proches du monde. Je m’excuse, mais nous, on représente du vrai monde, et on doit être écoutés », lance Daniel Boyer, le président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), qui compte 600 000 membres.
La FTQ a investi 150 000 $ dans une campagne préélectorale lancée en juin, dont le volet radio peut être entendu cette semaine sur les ondes radio du Québec.
« Un gouvernement qui ne fait rien pour la crise climatique, qui choisit d’investir dans un tunnel avant d’investir en santé et en éducation, qui ne fait rien pour le transport en commun, l’accès aux médecins de famille, la pénurie de main-d’œuvre, la situation des aînés et le manque de places en garderie, ben, on en a plein notre casque », peut-on entendre dans la publicité.
La FTQ invite les Québécois à comparer les programmes des partis et à faire le bilan du gouvernement actuel. Le bureau de direction a aussi invité tous les chefs de parti et « même Éric Duhaime » à discuter des élections du 3 octobre prochain.
Pour l’instant, François Legault et Dominique Anglade sont les deux seuls à ne pas s’être présentés à l’édifice Fernand-Daoust du boulevard Crémazie, à Montréal.
« On n’est pas juste des empêcheurs de tourner en rond, des faiseux de grève pis des chialeux. On veut améliorer la société québécoise », insiste Daniel Boyer.
Il ne critique pas pour critiquer, bref.
Une longue liste d’épicerie