La confiance en la DPJ doit être restaurée, selon un expert
TVA Nouvelles
Lundi a lieu l'ouverture du procès de la belle-mère de la fillette de Granby décédée en avril 2019. La femme de 38 ans est accusée de deux chefs d’accusation : meurtre non prémédité de la fillette et séquestration de l’enfant qui était âgé de 7 ans. «Je pense que ça ravive des mauvais souvenirs pour tout le Québec. C'est un mauvais moment qu’on a passé il y a deux ans et ça a été très difficile. Ce n’est pas agréable de voir que parfois, nos enfants ne sont pas protégés», note Paul Langevin, psychologue et ancien intervenant pour la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).
• À lire aussi: DPJ: une bonne idée l'ouverture d'un foyer de groupe 0-3 ans? M. Langevin explique que toutes les organisations qui oeuvrent auprès des enfants, comme la DPJ, les CIUSSS ou les écoles, doivent revoir leurs façons de faire auprès des enfants. Après la commission Laurent, le Québec est mieux outillé pour éviter un autre drame comme celui-là, selon M. Langevin. «On s’en va dans la bonne direction», souligne-t-il.«Ça serait mentir de dire qu’on est complètement protégés. On voit quand même que le ministre Carmant a fait avancer certains dossiers, il a nommé une dame qui s’occupe au niveau national des DPJ, mais il y a encore beaucoup de chemin à faire.» M. Langevin explique que la culture de la DPJ doit changer à l'interne. «Je l’ai répété souvent, les gens n’ont pas confiance en ce moment envers la DPJ. Je pense que c’est aux dirigeants de trouver une façon que les gens retrouvent confiance envers les intervenants de la DPJ qui font un excellent travail.» Dans les derniers mois, plusieurs cas se retrouvaient à la DPJ qui n'auraient pas du s'y trouver, ce qui explique pourquoi les intervenants sont complètement débordés, note M. Langevin. «Si vous vérifiez dans tout le réseau présentement, on le sait on est en manque d’effectifs, et les intervenants sont très jeunes. Il y a un manque d’expérience flagrant, et je pense qu’ils doivent être supportés par des intervenants qui sont plus vieux, quitte à les jumeler ensemble pour avoir un meilleur fonctionnement.»«Dans la dernière année, j’ai pensé à me suicider», confie au Journal le cycliste, homme d’affaires et artiste peintre Louis Garneau. Entre le climat toxique qu’il dénonce au sein de la direction de son entreprise et l’épuisement professionnel qui l’afflige, la dernière collection de toiles qu’il a créée lui a permis de s’accrocher à la vie.
Un propriétaire de logements signe un contrat de déneigement pour 2 ans. À son échéance, malgré le bon travail accompli du déneigeur, il décide de ne pas renouveler le contrat et de cesser de le payer en espérant qu’il allait continuer à gratter les cours de ses logements. Le déneigeur refuse de poursuivre bénévolement. Les locataires et leurs voitures sont laissés à eux-mêmes avec plusieurs pieds de neige. Qui les prend en otage? Le propriétaire ou le déneigeur?