L’opposition ne veut pas de la prolongation des heures tarifées de stationnement
Métro
Après le «cafouillage» – reconnu par la mairesse Valérie Plante – entourant le prolongement des horaires de tarification du stationnement à Montréal, l’opposition officielle à l’hôtel de ville demande à l’administration Plante d’amender le Règlement sur les tarifs pour rétablir les horaires de tarification des bornes de stationnement en vigueur l’année dernière, et ce, afin que la relance économique du centre-ville ne soit pas entravée.
De nouvelles heures de tarification étendues avaient été affichées par l’Agence de mobilité durable de Montréal de manière précipitée sur les parcomètres du centre-ville. Elles prévoient une tarification de 8h à 23h en semaine, de 9h à 23h le samedi et de 9h à 18h le dimanche.
La responsable du transport et de la mobilité au conseil exécutif de la Ville, Sophie Mauzerolle, avait alors expliqué avoir fait cesser ce déploiement parce que les partenaires n’avaient pas encore été consultés. En février dernier, un communiqué avait pourtant été envoyé aux arrondissements annonçant un «prolongement des plages horaires du centre-ville» dès le 1er avril.
Par la suite, Valérie Plante avait annoncé un moratoire de deux semaines sur la prolongation des heures payantes alors que les partenaires du centre-ville préféraient qu’il dure toute une année étant donné que ce secteur est en pleine relance économique.
Un amendement avait été adopté en août dernier lors d’une séance du conseil municipal pour que les arrondissements soient consultés avant toute modification des horaires de stationnement. Pour le chef de l’opposition, Aref Salem, l’administration Plante n’a pas respecté cet amendement, ce qui représente selon lui une «atteinte à la démocratie municipale».
Selon lui, l’élargissement des horaires de stationnement aura un impact sur les résidents de secteur, mais aussi sur les personnes venant au centre-ville profiter de l’offre culturelle.
«D’un côté, l’administration dit qu’elle souhaite consulter ses partenaires; de l’autre, elle a déjà voté cette modification, a déclaré Aref Salem. Si elle voulait vraiment consulter en bonne et due forme ses partenaires, elle aurait dû le faire et ensuite voter cette augmentation, chose qu’elle n’a pas faite.»