L’ajout du pronom «iel» au Robert suscite la polémique
TVA Nouvelles
Le nouveau pronom «iel» a été ajouté à la version en ligne du dictionnaire de langue française Le Robert, ce qui a provoqué une vive polémique en France.
Contraction des pronoms «il» et «elle», le nouveau mot est utilisé pour désigner les personnes non binaires, c’est-à-dire ni masculin ni féminin.
Le vocable est un «pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne, quel que soit son genre», selon la définition retenue par le dictionnaire.
L’ajout du nouveau pronom déclinable au pluriel en «iels» et en «ielles» est justifié par l’ampleur de son usage et par l’effort d’inclusion du dictionnaire français.
«On a constaté que ce mot prenait de l'ampleur et nous l'avons intégré», a tenté d’expliquer la directrice éditoriale du dictionnaire Le Robert, Marie-Hélène Drivaud, citée par la radio France-Inter, mercredi.
L’ajout du nouveau pronom a soulevé beaucoup de bruit dans l’Hexagone, au point de provoquer un tollé dans le milieu de l’édition, mais aussi au niveau politique.
Le député de la majorité présidentielle François Jolivet a estimé que les utilisateurs de ces nouveaux vocables étaient des «militants d’une cause qui n’a rien de français», le «wokisme».
Le Vérificateur général du Québec (VGQ) rendait publics, le 23 mai dernier, les résultats de son évaluation de l’évolution de la qualité des services de garde éducatifs à l’enfance (SGÉE) au cours des dernières années. Tristement, les constats qui s’y trouvent sont alarmants et se regroupent tous autour d’un même enjeu: la dégradation de la qualité et le manque de suivis ministériels permettant son amélioration.