
Joyce Echaquan: des excuses réclamées à Legault, qui en rajoute
TVA Nouvelles
François Legault a dépassé les bornes lors de la commémoration du décès de Joyce Echaquan au Salon bleu, estiment les partis d’opposition, mais le principal intéressé rétorque qu’il s’est plutôt porté à la défense des Québécois.
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Au lendemain d’une foire d’empoigne lors de la période de questions sur la reconnaissance du principe de Joyce, la cheffe libérale, Dominique Anglade, a réclamé des excuses formelles.
«Ce qu'on voulait entendre du premier ministre, c'est si, oui ou non, il était en faveur du principe et si ça devait être adopté. C'est ça qu'on voulait, une discussion qui était solennelle. Ce n'est pas ce qu'on a eu le droit de voir hier à l'Assemblée nationale», a-t-elle déploré.
La députée solidaire Manon Massé s’est-elle aussi désolée de la passe d’armes puisque les Premières nations «s'attendent, et Carol Dubé (le conjoint de Joyce Echaquan) en premier, à ce qu'on arrive à faire ces échanges-là et cette discussion-là correctement».
Pressé mardi de reconnaître le principe de Joyce, qui vise à garantir à tous les Autochtones le droit d'accès équitable et sans discrimination aux soins de santé, François Legault a préféré s’attaquer au député libéral Gregory Kelley.
Dans une vidéo rendue publique plus tôt, mais datée de juin dernier, on l’entend faire un lien entre la réforme de la loi 101 et le décès de Joyce Echaquan lors d’un discours dans un rassemblement de «Black Lives Matters».
«Je ne pouvais pas, comme premier ministre du Québec, laisser insulter les Québécois», a affirmé François Legault, mercredi, en reprochant à ses adversaires de faire de la «petite politique».
