Jeff Gorton: de stagiaire jusqu’au sommet
Le Journal de Montréal
« Si j’ai un choix entre Jeff Gorton et le Canadien de Montréal, je prendrai toujours Jeff. Dans d’autres mots, je n’encouragerai jamais le Canadien. Je suis un Bruins de Boston dans mon cœur et dans mon âme. Mais malgré l’éternelle rivalité, je lui souhaite de connaître du succès à Montréal. »
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Harry Sinden a maintenant 89 ans. Il travaille toujours pour les Bruins comme conseiller sénior. L’homme parle encore avec aplomb et assurance. De son domicile de Boston, il raconte des anecdotes au sujet de Gorton avec une grande fierté.
Directeur général des Bruins de 1972 jusqu’à l’an 2000, Sinden est celui qui a offert la première chance à Gorton dans la LNH. C’était il y a près de 30 ans, en 1992.
Gorton était encore un jeune loup. Il avait 24 ans.
« J’ai vraiment commencé au niveau du sol, a rappelé Gorton lors d’une rencontre avec Le Journal de Montréal. Je complétais ma maîtrise en finances des sports à Springfield College au Massachusetts. Pour terminer mes études, j’ai fait un stage avec les Bruins dans le département des communications. »
« À mes débuts, je demandais à Raymond Bourque ou Cam Neely de participer à une entrevue pour le Boston Globe ou la télévision locale, a-t-il poursuivi. J’étais bien loin d’un gros rôle dans un département de hockey. »