Il compte bien redonner le pouvoir aux restaurants d’ici
TVA Nouvelles
Avec la plus récente fermeture des salles à manger des restaurants, c’est le retour des commandes à emporter et du règne des Uber Eats de ce monde pour la livraison. Règne ? Non ! Car une application d’ici résiste encore et toujours à l’envahisseur : RestoLoco.
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Le fondateur de 37 ans du service québécois n’en revient pas de voir les multinationales américaines comme Uber s’enrichir sur le dos de nos restaurateurs.
« En Amérique du Nord, la livraison est un marché de 100 milliards $ en croissance rapide. On est en train de laisser ces géants et leurs investisseurs internationaux prendre toute la place », lance Axel Lespérance au sujet d’Uber Eats, de DoorDash et de SkipTheDishes.
L’ex-pro du marketing veut faire profiter les restaurateurs d’ici de la manne. C’est pourquoi il a lancé RestoLoco en août 2020 et qu’il s’y consacre corps et âme depuis.
L’application ressemble à celles de ses concurrents et compte pour l’instant environ 150 restaurants.
RestoLoco offre depuis quelques mois aux restaurateurs québécois de devenir actionnaires de l’entreprise par l’entremise de la plateforme de financement participatif Frontfundr. « Ça aurait été beaucoup plus simple d’aller voir des investisseurs et de faire notre “pitch” 10 fois », plaide-t-il.
Sauf que RestoLoco est « un projet collectif qui veut rallier l’industrie locale de la restauration ».
Le but d’Axel Lespérance est de récolter 250 000 $. Depuis la fin du mois de novembre, il est allé chercher près de 80 000 $.