Grève des CPE: le syndicat des employés de service a rejoint le mouvement
TVA Nouvelles
Les membres du Syndicat québécois des employées et employés de services (SQEES-FTQ) ont entamé lundi leur mandat de grève pour défendre l’augmentation des salaires de tous les employés qui œuvrent en centre de la petite enfance (CPE).
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«Aujourd'hui, il est nécessaire de reconnaitre pleinement les travailleuses qui portent ce réseau à bout de bras», a déclaré par voie de communiqué Sylvie Nelson, présidente du SQEES-FTQ.
Québec avait annoncé la semaine passée qu’une hausse salariale de 9 à 17% serait immédiatement versée aux éducatrices du réseau public. Une proposition qui a été considérée comme “modeste” par plusieurs organisations syndicales.
«Ces augmentations ont aussi le fâcheux défaut d'oublier les autres titres d'emploi tels que les éducatrices spécialisées, les cuisinières ou encore le personnel de bureau. Elles sont toutes des maillons importants de la chaîne qui font des services éducatifs à l'enfance des milieux extraordinaires d'apprentissage», a expliqué Mme Nelson.
Le syndicat s’est doté d’un mandat de grève de 10 jours et pourrait utiliser prochainement les huit jours qu’il lui reste.
«Le gouvernement nous dit qu'il a de nouvelles offres à nous faire. Nous tendrons l'oreille, mais si les offres ne sont pas à la hauteur de ce que méritent toutes les personnes des services de garde éducatifs à l'enfance, nous n'hésiterons pas à utiliser ces journées de grève supplémentaires», a souligné la présidente du SQEES-FTQ.
On sait que, dans nos écoles, les enseignants sont habitués à faire du neuf avec du vieux. Certains courent même les brocantes pour acheter à leurs frais meubles et objets destinés à leur classe. Depuis quelques mois cependant, le gouvernement de la CAQ fait lui aussi du neuf avec du vieux en annonçant comme des nouveautés des éléments qui existent déjà.
L’hélicoptère dans lequel sont montés les trois évadés d’Orsainville a fort probablement été démantelé et enterré à Sainte-Béatrix, dans Lanaudière, et risque ainsi de ne jamais être retrouvé, estime l’enquêteur à la retraite Pierre Samson, qui a procédé à l’arrestation de ces fugitifs, il y a 10 ans.