
Grève à la STM: un casse-tête pour les rendez-vous médicaux
Le Journal de Montréal
La grève des employés d’entretien de la Société de transport de Montréal est tout un casse-tête pour les gens qui ont des rendez-vous médicaux en dehors des heures de pointe.
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«C’est sûr que ça dérange, on est pris en otage», lance Andrée Bellefeuille, rencontrée à la station de métro Rosemont mardi matin.
La femme de 78 ans, atteinte de la maladie de Parkinson, a déplacé toute une batterie de rendez-vous médicaux dans les prochaines semaines pour pouvoir s’y rendre en transport en commun.
Du fait qu'il n'y avait aucun transport en commun pour l'amener à son activité de marche nordique prévue mardi en plein dans les heures d'arrêt de service, elle n'a pas eu le choix d'arriver une heure à l'avance et de faire une partie du trajet à pied.
Rencontré au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) sur l’heure du midi, Steve Campbell s’apprêtait à marcher une heure pour revenir de son rendez-vous en orthopédie.
«Je n’ai pas d’argent pour prendre un taxi», dit-il en colère.
