
EN VIDÉO | Le propriétaire de Liquidation Extrême s’engueule avec des clients en pleine conférence de presse
Le Journal de Montréal
«Crosseur», «jambon», «bandit», «clown»: le ton a monté lors de la conférence de presse du propriétaire de Liquidation Extrême samedi matin alors qu’il continue de clamer son innocence pour les biens qu’il n’a jamais livrés à ses clients.
«Je suis écœuré de manger la marde de tout le monde. Ce n’est pas moi le crosseur là-dedans. Si j’avais quelque chose à cacher, je serais pas ici ce matin et ça ferait longtemps que j’aurais crissé mon camp ailleurs», a déclaré le président de l’organisation, Éric Barrette, en entrevue au Journal.
Ce dernier prétend avoir été fraudé par un certain Anthony St-Hilaire, un Québécois qui opère dans l’import-export en Asie et qui lui aurait offert des aubaines.
«C’est fait, c’est fait», a-t-il répondu aux clients lorsqu’on lui a demandé s’il s’était d’abord assuré que tout était fiable.
Contacté par Le Journal samedi, Anthony St-Hilaire prétend pour sa part avoir été «jeté en dessous de l’autobus» alors qu’il assure ne jamais avoir reçu «une cenne» dans toute cette affaire.
«J’étais seulement un intermédiaire entre le courtier, le fournisseur et M. Barette. Initialement, je l’avais approché parce que j’avais un lot de VTT à liquider. Ensuite, il s’est mis à vouloir des voiturettes de golf, des pelles mécaniques et des motos. Moi j’étais censé recevoir 10% une fois que tout serait vendu», explique-t-il.
Bien qu’il soit en mesure de confirmer que le président de Liquidation Extrême a bel et bien payé les frais de transport qui avoisinaient les 200 000$, St-Hilaire assure toutefois qu’Éric Barrette n’a jamais payé la marchandise.
