[EN IMAGES] FEQ: le beau vertige de Charlotte Cardin
Le Journal de Montréal
Une vedette québécoise en pleine possession de ses moyens et en route vers les plus hauts sommets, des festivaliers nombreux et pas de pluie: le Festival d’été de Québec pouvait difficilement demander mieux pour son retour sur les plaines d’Abraham après deux étés d’absence.
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Mieux, Charlotte Cardin semblait franchement ravie, presque renversée, mercredi soir, à la vue de la marée de festivaliers – le site était très fréquenté pour l’occasion, 60 000 personnes selon les dires de la star – qui venaient de l’accueillir en scandant son nom.
«On est aux anges», s’est exclamée, en souriant à belles dents, l’artiste de 27 ans, une des plus jeunes artistes québécoises à s’être fait offrir les Plaines à titre de tête d’affiche.
Ce que six ans peuvent faire. En 2016, elle combattait le froid et le vent, cachée derrière son piano, en première partie de Peter Gabriel et Sting.
Mercredi soir, tout juste sacrée reine des prix Junos et sur la lancée d’une tournée à guichets fermés, Charlotte Cardin est apparue pleinement aux commandes, confiante, charismatique. Pas intimidée pour deux sous.
D’entrée de jeu, en arpentant avec grâce la scène au son de Passive Agressive ou guitare en main pour Daddy, elle a vite démontré qu’elle avait la stature pour chanter sur une scène aussi grande.
«J’ai un peu le vertige, a-t-elle néanmoins avoué. Je n’arrête pas de découvrir de nouvelles foules partout où je regarde. C’est fucking incroyable.»
La comédienne Julie Perreault réalisera sa toute première fiction, intitulée L’Appel, une production originale de Club illico écrite par Luc Dionne et qui mettra en vedette une distribution cinq étoiles, composée de Magalie Lépine-Blondeau, Patrice Robitaille et Pier-Luc Funk dans les rôles principaux.
Premier festival de l’année, Santa Teresa est devenu un incontournable du printemps avec sa programmation qui laisse une belle place à la relève. Parmi les quelque 55 artistes à voir ce week-end, dont des humoristes pour la première fois, Le Journal a demandé à l’organisateur, Patrick Kearney, de cibler cinq rendez-vous à ne pas manquer.