Du pain sur la planche
Le Journal de Montréal
Peu de gens peuvent prétendre avoir été témoins de la dernière fois où le Canadien a connu un départ aussi atroce. Toutefois, tout le monde se rappelle qu’il en a connu un similaire, il n’y a pas si longtemps, en octobre 2017.
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Cette saison-là, le Tricolore avait conclu la première tranche de 10 matchs de son calendrier avec un dossier de 2-7-1. Bref, un seul point de plus que la portion de la saison régulière qui s’est terminée dimanche après-midi à Anaheim.
Comme cette année, dans la foulée de cette mauvaise séquence, Marc Bergevin était descendu dans le vestiaire et s’était adressé aux médias.
« Je ne ferai pas de geste de panique », avait lancé le directeur général du Canadien.
Les joueurs avaient répondu avec six victoires à leurs huit duels suivants. Toutefois, la séquence de cinq matchs sans victoire (0-3-2) qui a suivi a anéanti ce qui restait d’espoir. On était le 22 novembre.
Le coup de grâce pourrait arriver encore plus tôt si la troupe de Dominique Ducharme ne parvient pas à coller quelques victoires au cours des prochaines parties. Pour y parvenir, il devra immanquablement résoudre les six problèmes suivants.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.