Des inondations supérieures à la moyenne pourraient toucher la région au printemps
Radio-Canada
Un groupe de travail de la Ville d'Ottawa qui surveille les niveaux d'eau avant le dégel du printemps affirme qu'aucune inondation majeure n'est prévue dans l'immédiat, mais que la situation pourrait changer dans les semaines à venir.
Les niveaux d'eau sont actuellement normaux ou proches de la normale, selon la note de service conjointe publiée jeudi par Alain Gonthier, directeur général des Travaux publics, et Kim Ayotte, directeur général des Services de protection et d'urgence de la Ville d’Ottawa.
Comme les membres du conseil le savent, le bassin de la rivière des Outaouais a connu des quantités de pluie et d'accumulation de neige supérieures à la moyenne pendant le pic de la crue nivale des années précédentes, ce qui a entraîné des inondations prolongées dans la ville, indiquent-ils dans leur note de service.
Une crue nivale est une augmentation importante de l'eau déversée dans une rivière au printemps, causée par la fonte des neiges et parfois par les précipitations. La Ville d’Ottawa a mis en place un groupe de travail sur la crue nivale chaque année depuis les inondations majeures qui ont frappé la région de la capitale nationale, en 2017.
De fortes inondations ont à nouveau frappé la région en 2019, poussant la Ville à déclarer l'état d'urgence et à demander l'aide des Forces armées canadiennes.
L'Office de protection de la nature de la vallée de la Rideau (RVCA) est l'un des partenaires qui travaillent actuellement avec le groupe de travail.
Dans un communiqué de presse publié jeudi, le RVCA explique qu'un hiver exceptionnellement doux et neigeux a entraîné une élévation du niveau de l'eau dans certains lacs situés en amont de la région de la capitale nationale.
L'accumulation actuelle de neige varie d'un bout à l'autre du bassin versant de la vallée Rideau, mais c'est dans la région d'Ottawa qu'elle est la plus importante, selon le RVCA.
En se basant uniquement sur le fait que le contenu en eau de la neige est supérieur à la moyenne et que les niveaux d'eau sont supérieurs à la normale dans certains lacs du haut du bassin versant, il y a un potentiel d'inondation supérieur à la moyenne ce printemps, peut-on lire dans le communiqué.