De l’intérêt pour Pierre-Luc Dubois
Le Journal de Montréal
Dans son ancienne vie d’agent, Kent Hughes était un fin négociateur. Des qualités qu’il possède encore assurément dans son poste de directeur général du Canadien.
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Toutefois, contrairement à ce que l’on pourrait croire, fin négociateur n’implique pas nécessairement d’être bon menteur. Depuis quelques jours, des rumeurs vont bon train selon lesquelles le Canadien ferait de l’oeil à Pierre-Luc Dubois.
« Je ne peux pas parler des joueurs des autres équipes. Je me suis déjà fait gronder pour ça », a déclaré le directeur général du Canadien lorsque questionné sur l’intérêt qu’il porte à l’attaquant québécois.
Lorsque le collègue Jean-François Chaumont l’a relancé sur le sujet, Hughes a esquissé un large sourire. Après s’être mordu les lèvres et s’être probablement tourné la langue sept fois avant de parler, il a répondu: « Si on avait les moyens d’obtenir un grand joueur de centre établi dans la LNH, c’est sûr qu’on aurait de l’intérêt. »
Or, le Canadien aurait tenté de mettre la main sur Pierre-Luc Dubois la semaine dernière. Une source près du dossier a même affirmé que Hughes avait déposé une offre très intéressante aux Jets de Winnipeg pendant le repêchage.
Hughes avait un plan
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.