
Dénoncé à l’UPAC: ce pharmacien aurait falsifié des centaines de preuves vaccinales
Le Journal de Montréal
Un jeune pharmacien de Montréal a fait l'objet d'une dénonciation à l’Unité permanente anticorruption (UPAC) parce qu’il aurait vendu sur ses réseaux sociaux des centaines de fausses preuves vaccinales alors qu’il était étudiant durant la pandémie.
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«Son stratagème est profitable. Il est rémunéré par certains faux clients pour ses fausses inscriptions au registre de vaccination et estime son gain total à environ 10 000$», révèle une récente décision du Conseil de discipline de l'Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ).
On apprend, dans ce document juridique, que deux étudiants de l’Université de Montréal en quatrième année de pharmacie auraient utilisé, en janvier 2022, le système d'une pharmacie Brunet de Saint-Laurent. Ils auraient alors inscrit entre 300 et 350 fausses preuves de vaccination contre la COVID-19 au registre de la Santé publique.
L’Ordre a confirmé au Journal que l’un des deux suspects dans ce dossier est Mohammed-El Mahdi Zakaryaa, 27 ans, devenu pharmacien en 2022. Un interdit de publication nous empêche toutefois de révéler l’identité de son complice, qui, lui, a reconnu sa culpabilité dans cette affaire.
«[Mohammed-El Mahdi Zakaryaa] a toujours nié avoir participé au stratagème», rappelle Julie Villeneuve, directrice des communications de l’Ordre.
Selon la décision du Conseil de discipline, «la situation a été dénoncée à l’Unité permanente anticorruption (UPAC)». D’après nos informations, l’enquête sur les deux étudiants est toujours en cours.
L’OPQ indique de son côté que Mohammed-El Mahdi Zakaryaa demeure pharmacien. L’Ordre affirme qu’il ne peut pas sévir contre le vingtenaire parce qu’il n’était qu’un étudiant au moment des faits allégués.
