Déconfinement : pourquoi ce manque d’envie de sortir?
TVA Nouvelles
Si le déconfinement devait marquer le retour des sorties avec une envie de profiter de toutes les activités qui ont été impossibles pendant de nombreux mois, ce n’est pas le cas pour tout le monde, et pourrait s’expliquer par une exposition à un stress prolongé.
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«On pensait tous que lors du déconfinement on serait en train de danser dans les rues, qu’on serait huit jours par semaine au restaurant, et là on se retrouve sans le goût de sortir», constate la chercheuse en neurosciences Sonia Lupien.
Ce phénomène du «blah» ou comportements de langueur se sont multipliés en cette période post-pandémique.
«Il faut être exposé à un stress pendant très longtemps pour voir cela apparaître. La COVID a été une expérience de la nature qui a duré longtemps», explique Mme Lupien en entrevue à l’émission Marie-Claude.
«C’est une difficulté à s’activer. Avant on était debout à 6h, on était au gym. Là, il est 9h on est encore en train de faire des sudokus dans notre lit et on a du mal à s’activer», exemplifie la spécialiste.
«C’est comme une locomotive, elle allait super vite avant la pandémie. Là elle s’est complètement arrêtée. Repartir une locomotive, ça prend un peu de temps, mais on va y arriver, c’est sûr», conclut-elle.
Un propriétaire de logements signe un contrat de déneigement pour 2 ans. À son échéance, malgré le bon travail accompli du déneigeur, il décide de ne pas renouveler le contrat et de cesser de le payer en espérant qu’il allait continuer à gratter les cours de ses logements. Le déneigeur refuse de poursuivre bénévolement. Les locataires et leurs voitures sont laissés à eux-mêmes avec plusieurs pieds de neige. Qui les prend en otage? Le propriétaire ou le déneigeur?
Alors que la plupart des établissements scolaires misent sur des ventilateurs sur pied ou l’offre de collations glacées pour rafraîchir les espaces en l’absence de climatiseurs, d’autres disent avoir mis en place des solutions présentées comme innovantes, mais qui sont dans les faits plutôt simples.
Un élève de quatrième secondaire qui échoue en français peut tout de même passer en cinquième secondaire dans cette même matière l’année suivante. S’il réussit alors ce cours, on considérera aussi que l’élève a rétroactivement réussi celui de quatrième secondaire, a appris Le Journal. Cette pratique est dénoncée par des syndicats d'enseignants alors que le ministre Bernard Drainville ne ferme pas la porte à d'éventuelles modifications.