Création de places en CPE : un plan réaliste?
TVA Nouvelles
Québec annonçait jeudi la création de 37 000 nouvelles places en garderies d’ici 2025, un plan qui semble compliqué à mettre en œuvre, considérant la pénurie de main d’œuvre qui frappe la province.
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Les réactions se font entendre après la série d’annonces de Québec visant à améliorer le réseau des services de garde pour enfants. Cela passera entre autres par la création de nouvelles places en garderies et l’augmentation jusqu’à 100 places dans les établissements.
«D’un côté on salue ce qui nous a été présenté, dans la mesure où l’on veut développer un réseau qui a 25 ans. Ce côté-là est intéressant, mais après ça, il va falloir combler des places, et ça, ça va passer par de meilleures conditions de travail», a dit Éric Gingras, président de la Centrale des syndicats du Québec, en ondes sur LCN.
Les syndicats se disent ouverts à la discussion, afin de faire fonctionner ce plan, ce qui doit passer par des négociations afin de rendre plus attractif le métier d’éducatrice, et faciliter l’embauche.
«Il y a des négociations, du côté de la Centrale avec nos collègues de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ). On a interpellé le gouvernement pour avoir plus de dates pour négocier. Il y a des discussions de prévues, mais est-ce qu’on est proches d’une entente? Non. Est-ce qu’on nous a présenté des aspects bonifiés? La réponse est non», a expliqué M. Gingras.
L’un des enjeux de ces négociations sera le salaire des éducatrices et travailleurs des services de garde, l’une des professions les moins bien payées par rapport au niveau de diplôme qu’elle requiert.
«On le voit présentement, le diplôme qu’obtiennent les éducatrices est le moins bien payé parmi tous les diplômes collégiaux. Donc il faut être en mesure d’améliorer les conditions de travail, de s’asseoir à une table de négo et d’avoir de meilleures conditions», a argumenté le responsable syndical.
PUNTA CANA | Questionné par Le Journal sur place, le directeur de l’hôtel Bahia Principe Luxury Ambar a tenu à défendre les agissements de son personnel, affirmant que le jeune William Gareau était en état d’ébriété avancé avant le drame, alors qu’il s’était présenté au bar à 22 reprises en deux heures.