COVID-19: incertitude aussi chez les arbitres
Le Journal de Montréal
La Ligue nationale de hockey (LNH) doit gérer une situation complexe avec la pandémie qui continue de frapper fort son groupe de joueurs et d’entraîneurs, mais elle aurait intérêt à garder un œil ouvert sur ses arbitres n’étant pas à l’abri de la COVID-19.
• À lire aussi: Toujours des doutes
• À lire aussi: Jonathan Huberdeau à l’écart avec la COVID-19
Il y a près d’une dizaine de jours, le réseau Sportsnet rapportait qu’il y avait au moins huit officiels sur glace aux prises avec le coronavirus. Or, mardi dernier, le quotidien «Seattle Times» a précisé que plus de 13 individus dans ce groupe d’employés étaient touchés, tout en évoquant la possibilité de manquer d’arbitres. Contrairement aux matchs éliminatoires, le circuit Bettman ne prévoit pas d’officiels de remplacement pour ses parties de saison régulière. Certes, il pourrait se tourner vers la Ligue américaine, mais là encore, plusieurs sont ennuyés par la COVID-19.
Aussi, la LNH ne dévoile pas les noms ou le nombre d’arbitres infectés, mais elle se montrait rassurante la semaine passée. La même source a cependant rappelé que le 17 décembre, trois affrontements se sont déroulés en présence de trois arbitres. La veille, Ryan Galloway avait déclaré forfait à la dernière minute du duel entre les Canucks de Vancouver et les Sharks de San Jose sans raison officielle divulguée.
«Notre équipe responsable de l’arbitrage a suivi les recommandations de la LNH ainsi que des agences locales, provinciales et fédérales pour assurer leur santé et leur sécurité, et poursuivront de cette façon», a récemment indiqué un porte-parole de la ligue au journal de Seattle.
Les protocoles leur étant destinés prévoient notamment le port du masque lors d’interactions avec les membres du personnel des autres formations en tout temps, sauf pendant les matchs dans lesquels ils travaillent. Au moment du repas, les officiels doivent maintenir une distance minimale équivalente à une chaise vide les uns des autres. Les réunions auxquelles ils participent se font de manière virtuelle.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.