Cooper croit au potentiel de Darche
Le Journal de Montréal
MONTRÉAL | « Que ce soit aujourd’hui, demain ou dans un an, je crois que Darche aura ce qu’il faut (pour être un DG). »
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Jon Cooper est un orateur d’exception parmi les entraîneurs en chef de la LNH. Il pourrait parler de la météo ou d’un spectacle de casse-noisette avec la même passion que s’il décrivait ses deux conquêtes de la Coupe Stanley avec le Lightning.
Bien malgré lui, Cooper a servi de porte-parole du Lightning pour Mathieu Darche.
En visite pour une première fois cette saison au Centre Bell, le Lightning a tenu un entraînement matinal. Cooper y était. Le capitaine Steven Stamkos y était, tout comme tous les autres joueurs de l’équipe. Mais il n’y avait pas de Julien BriseBois ou de Darche dans les gradins.
Darche a fait le voyage avec l’équipe en direction de Montréal, mais il a choisi de se tenir loin de la marmite, autant pour l’entraînement du matin que pour le match.
Depuis le congédiement de Marc Bergevin, le directeur des opérations hockey du Lightning a choisi une stratégie à l’opposé de celle de Patrick Roy. L’ancien numéro 52 du Tricolore cache son jeu concernant ses intentions pour le poste de DG du CH, un rôle qui ressemblera plus à un rôle de DG adjoint avec Jeff Gorton dans le siège de vice-présisent exécutif des opérations hockey.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.