Contrats avec le CH: Suzuki et Chiarot parmi les dossiers à surveiller
Le Journal de Montréal
Le cas de Phillip Danault est celui qui a fait le plus jaser lors de la saison 2020-2021 chez le Canadien de Montréal. Incapable de s’entendre avec le club, l’attaquant québécois s’est finalement retrouvé chez les Kings de Los Angeles après avoir testé sa valeur sur le marché des joueurs autonomes. Lui-même à sa dernière année de contrat, le directeur général du CH, Marc Bergevin, devra aussi garder à l’oeil le dossier de certains joueurs d’ici la prochaine saison morte.
• À lire aussi: Rôle accru pour Nick Suzuki
• À lire aussi: Guhle «va être là pour les 15 prochaines années» - Philippe Boucher
Nick Suzuki
Âgé de seulement 22 ans, le joueur de centre Nick Suzuki est très important pour l’avenir du Tricolore. Il pourrait devenir joueur autonome avec compensation au terme de la prochaine campagne. Généralement, ce statut n’a pas de quoi inquiéter, mais le Canadien s’est fait jouer un vilain tour par les Hurricanes de la Caroline et leur offre hostile déposée pour mettre la main sur Jesperi Kotkaniemi. Pour écarter les doutes, un contrat à long terme octroyé à Suzuki serait bienvenu.
Ben Chiarot
Le Canadien aura-t-il la marge de manoeuvre nécessaire au niveau du plafond salarial pour conserver les services du vétéran défenseur Ben Chiarot? Pas à n’importe quel prix... Gagnant présentement un salaire annuel de 3,5 millions $, Chiarot risque fort de devenir joueur autonome sans compensation le 1er juillet 2022. À moins que Bergevin réussisse à le convaincre d’accepter une prolongation de contrat à rabais. Le CH a de la relève à la ligne bleue, ce qui laisse croire que Chiarot en est probablement à sa dernière saison à Montréal. Brett Kulak se retrouve d’ailleurs dans une situation semblable.
Alexander Romanov
Le Russe Alexander Romanov fait aussi partie du futur du Canadien. Évoluant comme défenseur, Romanov tombe déjà joueur autonome avec compensation, même s’il n’a disputé que 54 rencontres dans la Ligue nationale de hockey. Logiquement, Romanov ne sera pas trop gourmand à 21 ans. On devine son désir d’évoluer en Amérique du Nord pour encore de nombreuses saisons.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.