Connor McDavid est «d’un autre monde»
Le Journal de Montréal
L’entraîneur-chef des Oilers d’Edmonton, Jay Woodcroft, a adopté une stratégie audacieuse, mais payante. En utilisant à profusion son meilleur joueur, soit l’attaquant Connor McDavid, il a grandement aidé son équipe à forcer la tenue d’un septième et ultime match dans la série face aux Kings de Los Angeles.
• À lire aussi: Trophée Ted-Lindsay : McDavid dans la lignée de Gretzky et Lemieux
• À lire aussi: LNH: Matthews, McDavid et Shesterkin en lice pour le trophée Hart
«Je suis à court de mots face à Connor McDavid. Son jeu parle de lui-même, c’est d’un autre monde», a qualifié Woodcroft, jeudi soir, après la victoire de 4 à 2 des Oilers obtenue à Los Angeles.
Stratégie d’un autre monde, pour un joueur d’un autre monde, pourrait-on ajouter.
Dès le début du match, McDavid a été réuni sur un trio complété par Leon Draisaitl et Kailer Yamamoto. Il a ensuite, dès la deuxième minute, inscrit son troisième but des présentes séries en déjouant habilement le gardien Jonathan Quick.
Pendant les 10 premières minutes de la rencontre, McDavid a joué à peu près avec tous les trios de l’équipe.
«Pour le début de la partie, ses présences n’étaient pas longues, a commenté Woodcroft. Nous avons fait des choses pour nous aider, il a été un meneur pour nous en faisant ce que nous avions besoin dès le début de la première période.»
Il aurait fallu qu’Anze Kopitar ou que Phillip Danault jouent aussi sur tous les trios pour contenir le fameux numéro 97.