Canadien: quels espoirs obtiendront un contrat?
Le Journal de Montréal
Le bassin d’espoirs du Canadien de Montréal est plein à craquer – il le sera davantage après le repêchage de 2024 – et le nombre de contrats qui pourront être distribués est limité. Bref, il y a beaucoup de candidats, mais il y aura peu d’élus.
Pour plusieurs espoirs, la date limite approche. Le Canadien devra bientôt leur soumettre une offre sans quoi il perdra leurs droits. En ce moment, le club utilise 45 des 50 contrats qu’il peut offrir selon la convention collective. Dans un tel contexte, chacun d’eux vaut son pesant d’or.
Qui recevra une offre, qui perdra son lien avec l’organisation? Les jeux ne sont pas faits, mais nous avons une certaine idée des préférences de l’état-major et de la cote de certains espoirs à l’interne. Survol de la situation.
Si l’on se fie aux propos tenus par le défenseur dans un entretien avec le TVASports.ca, 2023-2024 sera la dernière saison d’Engstrom en Suède avant de débarquer en Amérique du Nord.
Or, son club dans la SHL, Rögle, s’est qualifié pour les séries éliminatoires et a battu Timrå en huitièmes de finale. Il affronte présentement Farjestad dans une série quatre de sept.
Engstrom ne peut donc pas rejoindre le Rocket ou le Canadien tout de suite, mais parions qu’il signera un contrat d’entrée dès que ce sera possible. Cela apparaît comme une formalité.
La question n’est pas si, mais quand Hutson rejoindra le Canadien en fin de saison.
Si Boston University perd en demi-finale ou en finale régionale de la NCAA, matchs qui auront lieu les 28 et 31 mars (au besoin), Hutson pourrait rejoindre le Tricolore pour ses neuf dernières rencontres de la saison, à partir du 2 avril contre les Panthers de la Floride.
Toutefois, si Boston University se qualifie pour le Frozen Four, Hutson pourrait rejoindre le CH au plus tôt le 12 avril si son équipe s’incline en demi-finale du championnat national le 11 avril. Dans le cas d’une participation en finale, Hutson ne pourrait prendre part qu’aux deux derniers matchs de la saison du Tricolore, contre les Red Wings de Detroit.
AUGUSTA | Un mot: impossible! Il n’est pas dans votre vocabulaire? Eh bien, pour le commun des mortels, il faut prier. Et fort. Car n’entre pas qui veut au Augusta National. C’est sur invitation seulement comme le confirme l’enseigne aux portes métalliques sur Washington Road. La règle vaut tant pour ceux qui souhaitent enfiler un veston vert que pour leurs invités.
AUGUSTA | Uno, si Tiger Woods est débarqué à Augusta pour le Tournoi des Maîtres, c’est qu’il croit encore viscéralement en ses chances. Il le répète depuis des années. S’il n’y croyait pas un tantinet, il n’y participerait pas. Deuzio, s’il y a une place sur terre où il peut encore gagner, c’est bien au Augusta National, un parcours qu’il connaît comme le fond de sa poche.
À défaut de participer aux séries, le Canadien risque inévitablement d’influencer le portrait des éliminatoires dans l’Association de l’Est. Quatre des cinq derniers matchs de la saison du Tricolore, dont celui de mardi soir face aux Flyers de Philadelphie, sont contre des clubs impliqués dans une lutte sans merci.
Il faudrait avoir la mémoire bien courte pour considérer le Québécois Mike Matheson parmi les 10 meilleurs défenseurs offensifs de la riche histoire du Canadien de Montréal. L’athlète originaire de Pointe-Claire ne fait pas moins partie des 10 différents joueurs du CH à avoir connu une campagne de 55 points ou plus en évoluant à la ligne bleue du Tricolore.