Banque alimentaire: «C’est possible de s’en sortir», témoigne une députée
TVA Nouvelles
Avec la hausse du coût de la vie, n’importe qui peut se retrouver dans une situation difficile et avoir besoin d’aide, confie une députée fédérale qui a déjà eu à recourir à une Banque alimentaire lorsqu’elle était jeune maman.
«C’est un cumul de situations qui ont fait en sorte qu’à un moment donné, il n’était juste plus possible de payer les obligations et l’épicerie», a témoigné Julie Vignola, députée fédérale de la circonscription de Beauport-Limoilou, lors d’une entrevue sur LCN.
Elle a raconté que c’est au moment où elle a quitté la Côte-Nord avec sa famille que le budget est devenu de plus en plus serré: le salaire de son mari était moins important, tandis qu’elle a dû jongler avec deux grossesses et un travail qui est passé de temps plein à temps partiel.
«C’est un cumul de situations, sur trois-quatre ans, qui a fait en sorte que ça a été particulièrement difficile», a expliqué celle qui travaillait notamment dans l’enseignement avant de se lancer en politique.
«Heureusement pour moi j’avais connu dans le cadre de mon travail la directrice de Moisson Kamouraska, donc un lien de confiance s’était établi.» Elle estime que sans ce lien de confiance, elle n’aurait jamais pu prendre «son courage à deux mains» et demander de l’aide.
«Je suis allée la voir et je lui ai dit “écoute, là j’ai vraiment besoin d’aide, j’en peux plus’’.»
La députée bloquiste a avoué avoir hésité à demander de l’aide à cette époque, car «quand on devient parent, c’est parce qu’on sait qu’on est capable de prendre soin de notre famille. Et le soin de base, c’est la nourriture».
Elle estime qu’aujourd’hui, avec la hausse des prix des aliments, des loyers ou encore des taux d’intérêt «tout le monde peut être touché» et qu’«il ne faut pas hésiter à demander de l’aide».
Mme Vignola dit avoir beaucoup travaillé avec son mari «pour voir la lumière au bout du tunnel».
Deux manifestations, une propalestinienne, l’autre pro-israélienne, ont eu lieu jeudi après-midi près du campement en soutien à Gaza érigé sur le terrain de l’Université McGill.Une contre-manifestation pro-Israël est en cours sur le campus de l’Université McGill, où se trouve depuis près d’une semaine un campement en soutien à la Palestine.
Demande d’injonction rejetée: «McGill n’a pas pesé fort dans le débat», selon un constitutionnaliste
L’Université McGill n’a pas fait tout ce qu’elle aurait pu pour appuyer la demande d’injonction contre le campement propalestinien qui a été refusée mercredi, selon le professeur en droit constitutionnel à l’Université Laval Patrick Taillon.