Auger-Aliassime ne peut faire tomber Zverev
Le Journal de Montréal
Le Québécois Félix Auger-Aliassime n’a pas été en mesure de vaincre l’Allemand Alexander Zverev lors des quarts de finale du tournoi de tennis de Vienne, vendredi.
• À lire aussi: Félix Auger-Aliassime s’en tire à très bon compte
• À lire aussi: Denis Shapovalov relève la tête
«FAA» a livré une belle bataille, mais s’est incliné en trois manches de 6-4, 3-6 et 6-3. Ce duel entre le douzième et le quatrième joueur sur l’échiquier mondial a duré plus de deux heures.
Lors du troisième et ultime set, le natif de Montréal n’a pas été en mesure de s’imposer sur sa deuxième balle de service, ne remportant que 23 % des échanges disputés dans cette situation. Il a cependant été en mesure de sauver cinq des six balles de bris auxquelles il a fait face. Au sixième point de cette manche, Auger-Aliassime a toutefois vu son adversaire réussir le bris et il n’a pas été en mesure de le reprendre par la suite.
L’athlète de 21 ans a conclu son affrontement avec une récolte de 12 as et un taux de réussite de 86 % lorsqu’il plaçait la balle en jeu sur sa première tentative de service.
Il s’agissait de la cinquième fois qu’Auger-Aliassime et Zverev s’affrontaient sur le circuit de l’ATP. L’Allemand a maintenant obtenu le dessus sur son rival canadien à quatre reprises.
En demi-finale, Zverev a rendez-vous avec l’Espagnol de 18 ans Carlos Alcaraz, qui a causé la surprise en éliminant Matteo Berrettini lors des quarts.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.