Alouettes: nouvel entraîneur-chef, même résultat
Le Journal de Montréal
MONTRÉAL | L’arrivée de Danny Maciocia sur les lignes de côté n’a pas permis aux Alouettes de sortir de leur torpeur, eux qui ont perdu 32 à 31 contre les Elks d’Edmonton, jeudi soir, au State Percival-Molson.
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La troupe de celui qui a pris l’intérim de Khari Jones a trouvé le moyen d’échapper une avance en fin de match, elle qui menait 31 à 12 avec trois minutes à faire au troisième quart. Les visiteurs ont profité des largesses de leurs rivaux pour inscrire 20 points sans riposte et se sauver avec la victoire, leur deuxième en six sorties en 2022.
Plusieurs joueurs en défensive s’en voudront sur la séquence qui a permis aux Elks de prendre les devants, alors qu’ils ont eu l’occasion de rabattre au sol le quart Taylor Cornelius à un moment clé. Ce dernier s’est faufilé comme une anguille et a trouvé l’un de ses coéquipiers sur 17 verges. Sur le jeu suivant, Wesley Sutter a écopé d’une pénalité pour avoir gêné un receveur, ce qui a permis à Edmonton d’avancer de 50 verges. Ce qui devait arriver arriva et les Elks ont pris les devants avec un peu plus de trois minutes à faire.
Récupérant le ballon par la suite, l’attaque des Alouettes a échoué lamentablement et le club montréalais a subi une quatrième défaite en cinq parties.
Quelques points positifs
Avant cette débandade, les Moineaux avaient tout de même démontré quelques belles choses. Pour la première fois de la saison, l’attaque a inscrit quatre touchés dans un même match. Elle a aussi converti quatre de ses cinq présences dans la zone rouge et fait preuve de beaucoup plus de créativité.
Défensivement, Marc-Antoine Dequoy a réalisé sa deuxième interception en carrière. Au deuxième quart, il a ramené le ballon sur 50 verges et a été arrêté à la ligne d’une verge par Cornelius.
Ayant inscrit des majeurs à ses deux dernières parties, le retourneur de botté Chandler Worthy n’a pas été en mesure de récidiver et d’ajouter son nom au livre des records de la Ligue canadienne. Il a tout de même été une menace constante avec le ballon en main et amassé 148 verges.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
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Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.