
Air Canada: les chauffeurs de taxi piaffent d’impatience
Le Journal de Montréal
L’importante baisse du trafic de passagers affecte des chauffeurs de taxis qui attendent des heures avant d'enfin embarquer un client.
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«J’ai mis entre deux et trois heures d’attente avant d’arriver ici, explique une chauffeuse rencontrée au poste d’embarquement des voyageurs à la recherche d’un taxi pour accéder à leur hôtel ou rentrer à leur domicile. Une telle attente, à cette heure-ci, ce n’est pas normal.»
Le conflit de travail opposant les agents de bord à Air Canada est en cours depuis samedi.
«Tout le monde comprend les revendications des agents de bord. Mais, inévitablement, leurs actions ont un effet sur les autres industries liées au voyage, explique Sylvère Sindakira, un autre chauffeur rencontré sur place. L’attente pour de nouveaux clients est longue, il n’y a pas de doute. La seule bonne chose que je vois est que contrairement à l’habitude, les liens routiers pour se rendre à l’aéroport ne sont presque plus congestionnés. Je me demande combien de temps ça va durer.»
Sur le trottoir, vêtu d’un dossard jaune fluorescent, le responsable de l’accueil et de la répartition des voyageurs et de leurs bagages vers leur voiture de taxi confirme que la situation est très inhabituelle.
