![20 000 travailleurs de la santé absents, 1000 lits de plus nécessaires](https://journalmetro.com/wp-content/uploads/2021/11/Christian-Dube.jpg?resize=1051%2C591)
20 000 travailleurs de la santé absents, 1000 lits de plus nécessaires
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Affecté par la COVID-19, le système de santé doit composer avec la perte de 20 000 travailleurs de la santé. La situation est «très, très, très difficile», a admis le ministre de la Santé Christian Dubé lors d’une conférence de presse, alors que les hospitalisations montent.
Si l’on compte les employés absents pour d’autres raisons depuis le début de la pandémie, comme de l’épuisement professionnel, l’absentéisme se chiffre à 50 000 employés, indique M. Dubé. En plus de cela, le réseau doit s’adapter à une hausse croissante d’hospitalisations, si bien qu’il pourrait manquer de places dans les hôpitaux, une première depuis le début de la pandémie.
Dans ce contexte, le gouvernement travaille de concert avec les syndicats du réseau afin que 1000 lits qui ont auparavant été fermés soient de nouveau disponibles. À titre comparatif, 15 000 lits étaient disponibles au Québec pour les soins de courte durée, en mars 2020. On en compte désormais 12 000.
Pour accélérer le retour des travailleurs de la santé en contact avec les patient au travail, leur période d’isolement après avoir été atteint de la COVID-19 a été réduite de 10 à 7 jours. Pour retourner au travail, ces employés ne doivent toutefois être atteint d’aucun symptôme.
À travers le Québec, la situation devient critique. Au niveau du délestage, nombreux centres de santé atteignent le niveau 4. Cela signifie que plus de la moitié des chirurgies non-urgentes sont reportées. Dans ce contexte, ces chirurgies jugées non-urgentes peuvent tout de même être critiques, comme une opération reliée à un cancer de la prostate.
Même si le délestage peut sembler drastique, il s’avèrera insuffisant si les hospitalisations continue de grimper. «Ce ne sera pas assez pour traiter tous les patients qu’on va avoir dans les semaines à venir», a prévenu la sous-ministre adjointe Lucie Opatrny.
Selon Québec solidaire, la province doit s’assurer de mettre pleinement à profit les cliniques privées pour sortir de cette impasse. «Le ministre de la Santé doit s’assurer de mettre à contribution toutes les ressources à sa disposition pour limiter le dépassement de capacité, à commencer par les cliniques privées, réagit le député de Rosemont, Vincent Marissal. Est-ce que Christian Dubé peut nous confirmer que toutes les ressources disponibles en ce moment au sein des cliniques privées participent à l’effort de guerre?»