À Montréal, un étudiant sur dix vit dans un appart qui a besoin de grosses réparations
TVA Nouvelles
La crise du logement pousse un étudiant montréalais sur dix à rester dans des appartements vétustes, parfois même dangereux. On est allés en rencontrer quelques-uns pour voir à quoi ressemble leur quotidien.
Chez Amélie*, des trous parsèment le plancher de la salle de bain: elle ne peut prendre un bain sans que de l’eau coule chez la voisine d’en bas. Des taches de moisissure tapissent le sol et, à certains endroits, le parquet se défait complètement.
Celle qui vit avec son amie a essayé d’endurer tout ça le temps de finir sa maîtrise en arts et d’économiser, parce que le loyer est abordable: 735 $ pour un 5 1⁄2 dans Hochelaga-Maisonneuve. Mais c’en est trop: elles ont décidé de quitter l’appartement.
«J’ai “checké” partout et c’était vraiment cher. Les deux, on ne fait pas tant d’argent», dit celle qui travaille à temps partiel pendant ses études, tout comme sa colocataire.
Elles ont finalement trouvé un logement pour 1100$ par mois, une hausse substantielle.
Cette histoire n’a rien de surprenant pour l’Unité de travail pour l’implantation de logement étudiant (UTILE). Cet organisme à but non lucratif a fait un sondage auprès de 4500 étudiants montréalais. On leur demandait notamment si leur appartement avait une plomberie défectueuse, une installation électrique défectueuse, ou s’il fallait que les murs, les sols ou les plafonds soient réparés.
Environ un étudiant sur dix a indiqué que c’était le cas. Si on généralise ces résultats aux 108 000 étudiants de Montréal, 11 000 personnes seraient donc dans cette situation.
En cette Journée mondiale des parents, les bibliothèques publiques québécoises tiennent à lever leur chapeau à tous les parents. Que ce soit en leur apprenant à nouer leurs lacets, à pratiquer leurs multiplications en doublant une recette ou à lire leur livre préféré, le dévouement pour leur bien-être permet d’entrevoir un avenir plus radieux, où chaque enfant grandirait avec les mêmes chances de réussite.
PUNTA CANA | Questionné par Le Journal sur place, le directeur de l’hôtel Bahia Principe Luxury Ambar a tenu à défendre les agissements de son personnel, affirmant que le jeune William Gareau était en état d’ébriété avancé avant le drame, alors qu’il s’était présenté au bar à 22 reprises en deux heures.