
«C’est extraordinaire d’employer le terme "viol" quand c’est de plein consentement»: Gilbert Rozon donne enfin sa version des faits
Le Journal de Montréal
Près de huit ans après la publication d’allégations sexuelles à son sujet dans les médias, Gilbert Rozon donne enfin sa version des faits: il dit avoir eu des relations consentantes avec trois des femmes qui le poursuivent pour 14 millions $, même s’il n’a pas été «l’amant parfait».
• À lire aussi: Procès Rozon: «Je préférais mourir que l’entreprise meure», témoigne l'ex-magnat de l'humour
«C’est extraordinaire d’employer le terme viol quand c’est de plein consentement. Je déteste la violence, je n’ai aucun fantasme», a martelé Gilbert Rozon mercredi après-midi, au palais de justice de Montréal.
Au troisième jour de son témoignage dans le cadre du procès civil l’opposant à neuf femmes, Gilbert Rozon a finalement commencé à donner sa version des faits. Selon lui, il a eu des relations consentantes avec Annick Charette, Lyne Charlebois et Patricia Tulasne, qui l’accusent toutes d’agression sexuelle.
L’ex-magnat de l’humour a débuté par livrer une version similaire en tous points à celle donnée lors de son procès criminel en 2020. Il avait finalement été acquitté en raison du doute raisonnable. La victime, Annick Charette, avait fait lever l’ordonnance de non-publication à la fin des procédures judiciaires.
«Elle se faisait l’amour sur moi. D’autres considéreraient ça comme une agression, mais un homme c’est plus mécanique, une fois que c’est parti...» a-t-il réitéré mercredi.
Dans son témoignage, en décembre dernier, Annick Charette avait, elle, affirmé s’être fait réveiller par Rozon qui la violait en 1980.
