WestJet et ses pilotes peinent à s’accorder sur une entente
Radio-Canada
Le PDG de WestJet, Alexis von Hoensbroech, a indiqué mercredi que l'entreprise et le syndicat qui représente ses pilotes restaient très éloignés sur les principaux points d'achoppement, en particulier les salaires, alors que les négociations s'intensifient et que la date butoir pour une grève approche.
L'écart est toujours énorme, a affirmé le grand patron de la compagnie aérienne en conférence téléphonique, mardi soir, depuis un hôtel au nord de Toronto, où se tiennent les négociations.
Environ 1800 pilotes de WestJet et de sa filiale Swoop sont sur le point de débrayer vendredi, à 3 h du matin, après que le syndicat a annoncé un préavis de grève lundi soir.
L'impasse laisse des milliers de passagers avec des plans de voyage pour le long week-end de mai, et au-delà, dans les limbes. Cela touche déjà les réservations.
« Nous constatons un ralentissement des réservations. C'est pénible. »
Il a ajouté, cependant, que la compagnie recevait toujours des réservations, en expliquant que la majorité de nos clients semblent supposer que nous allons continuer à voler. Et c'est notre intention.
La société n'a pas dégagé de bénéfice annuel depuis 2019 en raison des ravages causés par la pandémie de COVID-19, a-t-il rappelé.
Avec plus de 16 700 vols prévus pour le mois de juin, WestJet est responsable de près du tiers du marché intérieur du Canada, tandis qu'Air Canada en détient la moitié.
Bernard Lewall, qui dirige la section de WestJet du syndicat de l'Air Line Pilot Association (ALPA), a indiqué que les salaires, les horaires et la sécurité d'emploi restaient des points de litige.