Vincent Lecavalier: dans les souliers d’un premier choix
Le Journal de Montréal
Kent Hughes a beau avoir voulu ralentir les ardeurs des partisans en soutenant que l’organisation allait être patiente avec son premier choix, n’empêche que la pression extérieure sera forte sur celui qui sera l’heureux élu.
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Choisi au tout premier rang par le Lightning de Tampa Bay lors de l’encan de 1998, Vincent Lecavalier en connaît un bail sur la question. À l’époque, Art Williams, le propriétaire de l’équipe floridienne, avait déclaré que Lecavalier deviendrait ni plus ni moins que le Michael Jordan du hockey.
«J’ai été chanceux d’avoir Jacques [Demers] avec moi, après ce commentaire-là. Il m’a protégé, il ne m’a mis aucune pression», a indiqué Lecavalier, à propos de son premier entraîneur-chef dans la LNH.
«Ça a été une année exceptionnelle. Je jouais sur le troisième trio. Jacques m’avait dit de continuer de me développer et de m’améliorer, qu’il me ferait jouer avec de bons vétérans», a poursuivi l’athlète originaire de L’Île-Bizard.
Pour cette première de 14 saisons dans l’uniforme du Lightning, Lecavalier avait récolté 28 points, dont 13 buts. Une récolte en apparence mince, mais acquise au sein d’une formation qui avait terminé la saison au 27e et dernier rang de la LNH avec un dossier de 19-54-9.
Au moment de repêcher Lecavalier, le Lightning en était à sa sixième saison d’activité. La formation n’avait participé qu’à une seule ronde éliminatoire. Et le marché du hockey de la région de Tampa était loin d’être développé comme il l’est aujourd’hui. Par conséquent, les réflecteurs n’étaient pas braqués sur lui comme ils le seront sur Shane Wright, Juraj Slafkovsky ou Logan Cooley.
«Je me retrouvais au sein d’une organisation qui n’était pas trop gagnante. Ça leur a permis d’être patients avec moi la première année, a raconté Lecavalier. Mais ce n’est pas facile d’être le numéro un et d’avoir du monde de l’extérieur qui te pose des questions tous les jours. Mais tu dois vivre et grandir avec ça.»
AUGUSTA | Uno, si Tiger Woods est débarqué à Augusta pour le Tournoi des Maîtres, c’est qu’il croit encore viscéralement en ses chances. Il le répète depuis des années. S’il n’y croyait pas un tantinet, il n’y participerait pas. Deuzio, s’il y a une place sur terre où il peut encore gagner, c’est bien au Augusta National, un parcours qu’il connaît comme le fond de sa poche.
À défaut de participer aux séries, le Canadien risque inévitablement d’influencer le portrait des éliminatoires dans l’Association de l’Est. Quatre des cinq derniers matchs de la saison du Tricolore, dont celui de mardi soir face aux Flyers de Philadelphie, sont contre des clubs impliqués dans une lutte sans merci.
Il faudrait avoir la mémoire bien courte pour considérer le Québécois Mike Matheson parmi les 10 meilleurs défenseurs offensifs de la riche histoire du Canadien de Montréal. L’athlète originaire de Pointe-Claire ne fait pas moins partie des 10 différents joueurs du CH à avoir connu une campagne de 55 points ou plus en évoluant à la ligne bleue du Tricolore.
Il serait étonnant que les Chiefs et les Royals quittent Kansas City, mais les deux équipes professionnelles devront redoubler d’ardeur pour convaincre le public d’investir afin qu’ils restent en place. Mardi, les résidents du comté de Jackson, au Missouri, ont rejeté par référendum une taxe de vente pour financer leurs projets de stades.