
Victorieux au premier tour au US Open: un an après son cri du cœur, Denis Shapovalov est plus zen
Le Journal de Montréal
FLUSHING, New York | Denis Shapovalov est arrivé à New York plus zen qu’il y a un an, quand il avait amorcé le US Open avec sur le cœur les controverses des dernières semaines.
De la courte suspension pour dopage au numéro 1 mondial Jannik Sinner à sa propre disqualification durant un match, le Canadien avait partagé ses états d’âme tant sur les réseaux sociaux que devant les journalistes.
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«J’en ai marre», avait-il lancé, comme dans un cri du cœur.
Marre que «différentes règles semblent s’appliquer à différents joueurs», marre «du manque de constance» sur le circuit.
Douze mois ont passé et si l’Ontarien de 26 ans affirme toujours que «des changements doivent être apportés, pour les joueurs», il estime aussi que «le circuit semble aller dans la bonne direction».
«Je vais toujours faire entendre ma voix pour la défense des joueurs, a soulevé Shapovalov, 26 ans et 27e tête de série à New York. Mais en vieillissant, je me rends compte que ce n’est pas toujours la meilleure façon [de faire avancer les choses].»
Tout de même, le Canadien a lancé au passage une petite flèche à l’officiel Greg Allensworth, celui qui était en poste dans le match entre Daniil Medvedev et Benjamin Bonzi, qui a viré au chaos, dimanche.
