Véhicules électriques: Québec veut serrer la vis aux constructeurs automobiles
TVA Nouvelles
Le gouvernement Legault veut forcer la main des constructeurs automobiles en quadruplant les pénalités prévues pour les contraindre à améliorer l’offre de véhicules électriques sur le marché en vue de la fin, à compter de 2035, de la vente de voitures à essence.
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Sans tambour ni trompette, Québec a publié le 26 janvier dernier un projet de règlement qui, une fois adopté, viendra multiplier par quatre les pénalités prévues pour les fabricants de véhicules qui ne vendent pas suffisamment de véhicules électriques, à hydrogène ou à faibles émissions.
Depuis 2018, les constructeurs sont soumis à la norme « VZE » (pour véhicule zéro émission), un système qui permet d’accumuler des crédits pour chaque véhicule vert vendu.
Selon ce principe inspiré de la Californie, un constructeur qui n’atteint pas la cible doit débourser 5000 $ par crédit manquant.
Mais voilà que depuis l’implantation de cette norme au Québec, le gouvernement n’a pas reçu un seul sou, puisque tous les constructeurs ont facilement réussi à s’y conformer, sans augmenter ou diversifier pour autant l’offre de véhicules propres.
Du moins, pas assez au goût du ministre de l’Environnement, Benoit Charette, qui déplore les longs délais auxquels font face les consommateurs pour se procurer un véhicule électrique. En effet, il n’est pas rare que l’attente atteigne six mois ou un an, observe le ministre.
« C’est une norme qui, avec les années, n’est pas devenue suffisamment contraignante », a-t-il résumé, lors d’une entrevue accordée à notre Bureau parlementaire.
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