Une usine de pâte de tomates québécoise de 50 M$ sur la table
TVA Nouvelles
Après avoir lancé son « Quetchup » 100 % québécois, Simon-Pierre Murdock planche sur un projet d’usine de pâte de tomates de 50 M$ pour contrecarrer le géant Kraft Heinz, a appris Le Journal.
« On travaille secrètement depuis huit mois des plans maîtres pour construire notre propre usine de pâte de tomates de 50 millions de dollars », confirme au Journal Simon-Pierre Murdock, fondateur de Canada Sauce, de Saguenay.
« On a déjà investi plusieurs centaines de milliers de dollars dans l’ingénierie », explique l’homme d’affaires, qui est aussi à la tête de Morille Québec, une entreprise de champignons et d’épices sauvages d’ici.
Il y a un an, le gouvernement Legault a accordé un prêt de deux millions de dollars au géant américain Kraft Heinz, qui achète ses tomates des États-Unis, le jour du lancement de sa vaste campagne « Achetons québécois ».
Deux jours après, M. Murdock avait dénoncé ce coup de pouce de Québec. Depuis, l’entrepreneur a lancé son « Quetchup » 100 % québécois, et prépare l’ouverture de sa propre usine de pâte de tomates.
« On veut ramener au Québec la première usine de pâte de tomates pour que l’on arrête enfin d’être dépendant des multinationales américaines », dit-il.
La Rive-Sud de Québec (Lévis), la Montérégie et Drummondville, dans le Centre-du-Québec, sont dans sa mire. « Notre usine va s’appeler La maison de la tomate parce que l’on veut être un centre d’innovation », poursuit-il.
Des agriculteurs au bout du rouleau n’en peuvent plus des caprices de la météo, de l’explosion des taux d’intérêt et du prix élevé du transport, qui les empêchent de pouvoir se battre à armes égales contre les légumes moins chers du Mexique en magasin, révèle un sondage explosif obtenu par Le Journal.
Les propriétaires du manufacturier de portes de garage Garaga se portent acquéreurs du Groupe Novatech, sur la Rive-Sud de Montréal, dans le cadre d’une transaction majeure impliquant Investissement Québec et le Fonds FTQ. À terme, la famille Gendreau, de Saint-Georges en Beauce, dirigera un empire de 1 milliard de ventes annuelles.