Une neuvième défaite consécutive pour le CH
Le Journal de Montréal
Jeff Petry a été puni en fin de troisième période et les Blue Jackets de Columbus en ont profité pour marquer avec six secondes à écouler au cadran. Résultat : le Canadien de Montréal a prolongé sa séquence de défaites à neuf, samedi après-midi, s’inclinant par le pointage de 2 à 1.
L’attaquant finlandais Patrik Laine, avec son but en supériorité numérique, est celui qui a prolongé le calvaire du club montréalais.
Si l’entraîneur-chef par intérim Martin St-Louis a perdu ses deux premiers matchs à la barre de l’équipe, il faut souligner que la dernière victoire de l’équipe remonte au 18 janvier face aux Stars, à Dallas. Le lendemain, le directeur général Kent Hughes avait été présenté aux médias de Montréal. C’est dire que son taux de succès n’est pas non plus très reluisant.
Hughes a complété une première transaction samedi, avant la partie, en faisant l’acquisition du gardien Andrew Hammond. Or, le Québécois Samuel Montembeault a été en mesure de garder le Canadien (8-32-7) dans le match face aux Blue Jackets.
Montembeault a notamment dû effectuer 17 arrêts au cours de la première période, étant seulement déjoué par l’attaquant Oliver Bjorkstrand. Le gardien québécois a repoussé un total de 40 rondelles pendant la rencontre.
Un autre but pour Caufield!
Cole Caufield avait redonné espoir au Tricolore en touchant la cible dans les premières minutes de la troisième période tandis que Ryan Poehling a récolté une mention d’aide.
«Les victoires devront venir, avait concédé St-Louis, lors d’une entrevue à TVA Sports, avant le match. Je suis prêt pour le défi. Je sais que je vais me faire juger par la manière dont je vais effectuer mon plan. Ce n’est pas quelque chose qui me fait peur.»
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.