Une marche sous le thème de «Chaque enfant compte» à Montréal
TVA Nouvelles
La première Journée nationale pour la vérité et la réconciliation de ce jeudi sera marquée par un rassemblement et une marche dans la métropole.
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En organisant cette mobilisation, le Foyer pour femmes autochtones de Montréal et l'Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL) souhaitent mettre en lumière la tragédie des pensionnats autochtones dans le cadre du mouvement «Chaque enfant compte».
Invités à se vêtir d’orange et à se munir de tambours, les gens pourront se rassembler dès 13 h à place du Canada, au coin de la rue Peel et du boulevard René-Lévesque Ouest.
La marche qui suivra les discours et la cérémonie se mettra en branle jusqu’à la Place des Arts, dans le Quartier des spectacles. Des prestations d’artistes y sont entre autres prévues.
«La réflexion ne suffit plus. Il faut participer, écouter et soutenir les Autochtones, qui sont encore sous le choc du traumatisme multigénérationnel des pensionnats. Notre démarche d'aujourd'hui est proactive. Nous prenons position aujourd'hui, en plus de commémorer cette journée», a dit Nakuset, du Foyer pour Femmes Autochtones de Montréal et co-organisatrice du rassemblement.
«Les décès de Joyce Echequan, Raphaël André, Siasi Tullaugak et d'innombrables autres victimes avant eux, soulignent à grands traits les injustices qui continuent d'être perpétrées envers les Peuples autochtones. Il faut agir pour que ça cesse, pour que chaque enfant autochtone dans ce pays se sente en sécurité et respecté», a souligné de son côté le Chef de l'APNQL, Ghislain Picard.
En cette Journée mondiale des parents, les bibliothèques publiques québécoises tiennent à lever leur chapeau à tous les parents. Que ce soit en leur apprenant à nouer leurs lacets, à pratiquer leurs multiplications en doublant une recette ou à lire leur livre préféré, le dévouement pour leur bien-être permet d’entrevoir un avenir plus radieux, où chaque enfant grandirait avec les mêmes chances de réussite.
PUNTA CANA | Questionné par Le Journal sur place, le directeur de l’hôtel Bahia Principe Luxury Ambar a tenu à défendre les agissements de son personnel, affirmant que le jeune William Gareau était en état d’ébriété avancé avant le drame, alors qu’il s’était présenté au bar à 22 reprises en deux heures.