
Une œuvre d’Emily Carr, achetée pour 50$ américains dans une vente-débarras, a été vendue 349 250$ canadiens à l’encan Heffel
Le Journal de Montréal
Une œuvre de l’artiste canadienne Emily Carr, qu’un homme avait achetée pour 50$ américains dans une vente-débarras dans les Hamptons, a été vendue 349 250$ canadiens mercredi soir à l’encan Heffel à Toronto.
Avec son prix de vente final de 349 250$, l’œuvre, qui était évaluée entre 100 000$ et 200 000$ par la Maison Heffel, a largement dépassé les attentes.
Baptisé Masset Q.C.I., le petit tableau d’Emily Carr avait été déniché par hasard par un Américain nommé Allen Treibitz qui, flairant la bonne affaire, avait cherché le nom d’Emily Carr sur internet avant de contacter la Maison Heffel.
La trouvaille de grange, qui est une pièce extraordinaire de l’histoire de l’art canadien, a captivé le monde de l’art avant et pendant l’encan. Les collectionneurs se sont rués aux avant-premières de la Maison Heffel à travers le pays pour avoir un aperçu du tableau, qui présente le totem d’ours à Haida Gwaii, illustrant le respect de Carr pour les cultures et les paysages autochtones de la Colombie-Britannique.
Résultats records
Par ailleurs, cette vente d’automne de la Maison Heffel a obtenu des résultats records avec des ventes franchissant les 22 millions de dollars.
Outre le tableau d’Emily Carr, c’est le peintre Tom Thomson qui a volé la vedette avec deux œuvres excédant les deux millions chacune.
L’encan a souligné la force et le dynamisme du marché de l’art canadien. Organisé dans la salle de vente de la firme à Toronto, l’événement a réuni un public mondial par l’intermédiaire de sa salle numérique.
