Une étude suggère que le homard pourrait s’adapter au réchauffement des océans
Radio-Canada
De nouvelles recherches en Atlantique indiquent que le homard pourrait être en mesure de faire face au réchauffement des températures des océans.
Les résultats ont été présentés cette semaine lors de la 30e réunion annuelle de la Fishermen and Scientists Research Society, un organisme sans but lucratif de la Nouvelle-Écosse qui aide à coordonner la recherche collaborative sur les pêches de l'Atlantique.
Le Centre de recherches marines de Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, a recueilli 240 homards dans six zones de pêche différentes autour de la Nouvelle-Écosse et de l'Île-du-Prince-Édouard en mai et juin 2022.
Certains ont été placés dans de l'eau plus froide à 5°C, d'autres dans de l'eau à 15°C.
Les homards qui se sont acclimatés à l'eau plus chaude ont mieux toléré des températures plus élevées que les homards qui se sont habitués à l'eau froide.
Et cela pourrait être important, dit Ryan Horricks, chercheur au centre.
Dans le réchauffement des océans, nous allons voir les températures de surface de la mer et les températures du fond de la mer augmenter au fil du temps en raison des effets du changement climatique, explique-t-il.
Donc pour moi, c'était une étude vraiment encourageante et un résultat encourageant, car nous avons constaté que le homard peut en fait s'acclimater ou modifier son maximum thermique à des températures plus chaudes.
Les homards acclimatés à 5°C avaient une tolérance maximale pour l'eau à 25,7°C, tandis que les homards dans les bassins à 15°C pouvaient tolérer 29,6°C.