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Une «forte» détérioration de l’accès à la propriété dans le Grand Montréal
TVA Nouvelles
Alors que le Grand Montréal devrait accueillir 243 000 nouveaux ménages d’ici 2041, l’accès à la propriété devient de plus en plus difficile.
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C’est ce qui ressort du Portrait de l’habitation, un rapport venant d’être publié par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), qui regroupe 82 municipalités dans la région du Grand Montréal.
«Dans le contexte actuel, avec la pénurie et la nécessité d’optimiser l’espace disponible sans empiéter sur les milieux naturels et agricoles, il est impératif de bien planifier le développement de l’habitation», a déclaré la mairesse de Montréal, Valérie Plante, qui est également présidente de la CMM.
Le rapport note que la hausse des prix de l’immobilier a commencé à s’accélérer vers 2017, pour atteindre des niveaux records pendant la période pandémique. Le Grand Montréal serait l’une des régions nord-américaines les plus touchées par le phénomène.
Le rapport note que depuis 2017, il y a «trop peu» de logements à vendre, comparativement à la demande. Pour 2021, il aurait fallu entre «24 000 et 32 000 logements supplémentaires disponibles à la vente pour atteindre un ratio équilibré de 8 à 10 vendeurs par acheteur», la proportion étant actuellement à 2,4.
Sur l’île de Montréal, le prix de vente médian des maisons unifamiliales a explosé de 71% au cours des cinq dernières années, pour atteindre 722 500$.
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