Un ministre québécois des Pêches?
Radio-Canada
Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne, souhaiterait que son futur homologue vienne de la députation du Québec.
Je veux un homologue qui a de l’écoute, quelqu’un qui veut passer à l’action. C’est d’abord le premier souhait du ministre Lamontagne.
Par la suite, sans vouloir se prononcer sur un potentiel titulaire, le ministre estime qu’il aurait une plus grande écoute de la part d’un ministre québécois. Il y a assez de députés dans ce gouvernement qui viennent du Québec, je ne peux pas croire qu’il n’y en a pas un qui ait l'intérêt des pêches à cœur et qui a envie d’accompagner le Québec dans ses revendications qui sont tout à fait légitimes.
Trois dossiers sont à discuter prioritairement avec le prochain ministre, indique André Lamontagne.
Le premier dossier est celui du financement de la mise à niveau du parc d'hivernage de bateaux de Grande-Rivière.
Le second, explique le ministre, est l’élargissement des critères d’admissibilité au Fonds des pêches. On l’a vu, le potentiel de décaissement n’est pas à la hauteur du financement qu’on a. On veut améliorer les opportunités pour nos entreprises avec les argents, déjà dédiés pour le secteur des pêches.
Enfin, le ministre Lamontagne demande que le Fonds d’initiatives en matière de poisson et de fruits de mer puisse aussi soutenir la mise en marché des produits marins québécois. Toutes les provinces ont signé les documents pour qu’on puisse entrer dans l’initiative qui est à la hauteur de 43 millions. Je veux que ça s’applique le plus rapidement possible.