Un massothérapeute a agressé 21 femmes
TVA Nouvelles
Les gestes d’un massothérapeute qui a agressé sexuellement 21 femmes sont un « déshonneur » pour sa profession, a estimé une juge, avant de le déclarer coupable de toutes les accusations auxquelles il faisait face.
« [L’accusé a] transgressé les règles éthiques de la profession en lui faisant déshonneur, et en faisant subir à l’industrie de la massothérapie des conséquences collatérales », a lancé vendredi dernier la juge Sandra Blanchard à l’endroit de Jean-François Morrison, 40 ans.
Elle a reconnu le massothérapeute aux mains baladeuses coupable d’une vingtaine d’agressions sexuelles et d’avoir divulgué une image intime sans consentement.
Ces crimes ont été commis entre 2015 et 2018, et pas moins de 19 des 21 victimes étaient des clientes de Morrison.
C’est avec un modus operandi quasi identique qu’il attouchait ces femmes, « à quelques nuances près », a estimé la juge.
« Les gestes posés pendant les massages sont d’abord subtils, puis deviennent non-équivoques au moment où les plaignantes sont dans un état d’abandon, de vulnérabilité et que la confiance est établie entre elles et l’accusé », a-t-elle décrit.
Morrison en profitait alors pour toucher leurs parties génitales et leur poitrine, en plus de les draper de manière non adéquate et de se poser sur elles en position « grenouille ».
À une occasion, il a fait subir une relation complète à une de ses clientes et a prétendu qu’elle y avait consenti. Dans un autre contexte, il a partagé une photo d’ébats sexuels.
Pour sa défense, Morrison a nié les attouchements sur ses clientes puis a tenté de se disculper en prétendant l’accident ou l’incompétence, à l’aide d’une experte.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».